Et puis, Johnny, Johnny...

Qui l’aurait cru que ces coordonnées 42° 42’ 03’’ Nord 9° 27’ 01’’ Est deviennent le temps d'une folle épopée celles d’un jeune Hollandais issu de la « mode pattes d’eph » et coiffure à la Serpico un jour de l’année 1977 riche en évènements « football » avec le mythique Borussia Moenchengladbach de Bertie Vogts et d’un certain Rainer Bonhof Champion de Bundesliga malgré la défaite en finale de Coupe des Clubs Champions face au Liverpool de Mc Dermott, Neal d'un certain Kevin Keegan et d'un immense goal-keeper dénommé Ray Clemence, mais surtout consacre à nouveau un certain Ajax d’Amsterdam où son « football total » dévoile toute son efficacité face aux catenaccio et autres marquages à la culotte des équipes les plus prestigieuses, mais cette année-là sera aussi celle du 1^er vol officiel Paris-NYC en Concorde, de la prise de Paris par Jacques Chirac, de la naissance du Président Macron (Et oui pour pas le citer!), mais hélas de la disparition cruelle d’Elvis Presley et du légendaire Charlie Chaplin (Charlot pour les intimes), soit dit en passant un pseudo que s’inscrira dans le Hall Of Fame du Sporting Européen et ce aux côtés de...Johnny Rep, finaliste de la World Cup 1974 en compagnie de la piste aux étoiles néerlandaise de l’époque avec en fer de lance Johan Cruyff, Rensenbrink, Neeskens, Van Hanegem, Jansen, Krol (Ruud qui fût même un temps plus tard Aiaccinu mà Bastiacciu di core :-D), Haan, Risjbergen, Suurbier, Jongbloed !

Un « Rep » bien conforme à son statut de vice champion du monde, scorera à Lisbonne, contre Torino à Furiani, et fût « le bourreau » de Saint James Park avec un doublé vs Newcastle FC. Johnny qui apparaitra en tout et pour tout 65 fois avec un total 33 réalisations sous le maillot au bleu intense. Et puis pour l’anecdote comme disais la chanson des années 80 au sortir de cette coupe européenne :

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Petit couplet :

« Et puis johnny, johnny serre le vide dans ses bras
quand johnny, johnny s'éveille, ne la trouve pas
et puis johnny, johnny s'égare, ne comprend pas
non johnny, johnny cette coupe n'est plus à toi » (version un zest personnalisée :-D)

Je retiendrai à mon humble historique du Sporting UEFA 77/78, la simplicité et la sympathie d’un Johnny sans grosse tête et sans chichis qui m’autographa sont portrait en souvenir de cette épopée qui à l’instar d’autres équipes hexagonales beaucoup moins capées à l’international, ne fait plus l’objet d’aucune reconnaissance médiatique ou sportive de la part de ses instances de tutelle, un scandaleux camouflet qui a trouvé son apogée au soir du sordide 5 mai1992 qui a vu à la stupeur générale, tous ses dirigeants s’auto-exonérer de toutes leurs responsabilités quelles qu’elles soient, une honteuse dérobade donnée en spectacle récemment au sein même de l’Assemblée Nationale en 2019 !